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Danielle Mitterrand recevra le prix Save the Children « Amigo de Los Niños » à Madrid le 28 septembre.

24.09.2010


Les droits des enfants ne sont pas apparus comme par enchantement,  si l’ONU a fini par adopter une charte, c’est aussi grâce au travail des associations sur le terrain et dans les instances internationales.

Depuis 1919, soit depuis presque cent ans, Save the Children se bat pour demander et appliquer des mesures concrètes pour aider les enfants. Si le mouvement est né en Angleterre, on retrouve aujourd’hui 30 organisations locales, qui agissent dans plus de 120 pays différents.
Au cours du siècle dernier, on a pu les voir, auprès des enfants pauvres victimes de la grande récession, pendant la seconde guerre mondiale pour protéger les plus jeunes et encore aujourd’hui pour lutter contre l’expansion du virus du sida et la mortalité lors de l’accouchement.
Aujourd’hui cette structure internationale est le plus grand mouvement qui œuvre au travers du globe pour la protection des enfants.

Depuis 2006, l’organisation attribue un prix, « Amigo De Los Niños  », à de personnalités publiques, des chanteurs, des acteurs, des économistes ou des personnalités politiques représentantes du milieu associatif ou non. Le but est clair, mettre en valeur le travail d’hommes et de femmes dont l’activité quotidienne a un réel impact sur la protection des enfants à travers le monde. 

Cette année ils seront 5 lauréats, dont Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix (2003), première femme juge en Iran, devenue avocate et qui milite pour le droit des femmes dans son pays et Danielle Mitterrand qui, selon les termes du comité :

 «est, pour Save the Children et pour tous les gens qui travaillent dans le domaine humanitaire, un exemple d’engagement personnel. Nous avons une haute considération pour le travail que développe la Fondation France Libertés, surtout dans le domaine du droit à l’eau, car la réduction de la mortalité des enfants est un de nos objectifs principaux, et l’accès à l’eau potable est fondamentale dans cette lutte».

Cela fait plus de dix ans que la Fondation se bat, sur cette question de l’accès à l’eau, même si ce n’est pas son unique axe de travail. Elle a participé à la reconstruction du système éducatif au Cambodge, milité pour l’affirmation de l’identité Kurde et la protection des populations, et continue à œuvrer partout où elle en aura les moyens.
Les enfants sont les principales victimes des conflits, des maladies et de la pauvreté, et parmi ces dizaine de milliers de morts, environs 5000 par jours sont imputables à une mauvaise eau, la très grande majorité des maladies mortelle en Afrique vient aussi de la présence d’eau stagnante et souillée.
Plus qu’une question humaine ou qu’un problème de santé publique, il est temps de faire de ce sujet un axe politique.

La remise de ce prix, sera aussi l’occasion de continuer à mettre en avant la campagne des Porteurs d’eau. Depuis le 5 juin, nous sommes 100 000 à avoir acheté une feuille d’eau et signé la Charte, pour demander qu’une autre politique soit mise en place dans la gestion de ce bien commun.