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Bolivie / Rendre effectif sur le terrain le droit à l’eau, inscrit en tant que bien commun dans la constitution bolivienne

10.11.2011

Lieu / Dates :

Bolivie, Octobre 2012 – Janvier 2012

Partenaire :

La CGIAB (Commission pour la Gestion Intégrale de l’eau en Bolivie) s’appuie sur des exemples et bonnes pratiques de gestion communautaire locale pour alimenter un débat national et instaurer à l’échelle du pays une gestion communautaire démocratique, juste et transparente.

Contexte et enjeux :

En Bolivie, l’eau est un enjeu crucial, au cœur d’une lutte sociale historique pour le respect des droits de l’Homme et l’accès à l’eau pour tous. Les politiques de privatisation de la gestion de l’eau potable ont rencontré une résistance sans précédent de la société civile (dont Cochabamba est devenu le symbole mondial avec les évènements de la « guerre de l’eau » d’avril 2000) qui a eu pour conséquences le retour à la gestion publique des services de l’eau et la reconnaissance des formes communautaires de gestion de l’eau.
La création d’un Ministère de l’Eau et l’entrée dans la constitution des principes de « non marchandisation », de « bien commun » et d’ « accès au droit humain » liés à l’eau ont défini un cadre normatif, mais certaines contradictions émergent quant aux politiques publiques et dispositifs mis en place par l’Etat bolivien pour garantir le droit à l’eau pour tous dans la pratique.
Ce projet comprend la création, la consolidation et le renforcement d’un groupe de travail créé par la CGIAB en s’appuyant sur les expériences communautaires et les questions de conflits liés à l’accès, l’usage et la disponibilité de l’eau. L’objectif principal est d’influencer le débat national pour modifier la constitution bolivienne : le principe de l’eau comme bien commun et droit humain doit être respecté et effectif. L’engagement politique fort de cette association a incité France Libertés à s’engager à ses côtés.


Actions :

  • Etudes de diagnostic sur les points critiques et conflictuels de la réglementation de la gestion de l’eau en Bolivie et ses effets sur l’accès, l’usage et la disponibilité de l’eau pour les populations vulnérables ;
  • Réunions d’analyse avec les organisations sociales partenaires et formulation de propositions alternatives de réglementation conjointes par le groupe de travail, spécialisé en réglementation et politiques de gestion de l’eau ;
  • Rencontres avec les organisations de systèmes communautaires de gestion de l’eau, sur les conflits liés à l’accès, l’usage et la disponibilité de l’eau dans le système actuel ;
  • Campagne de sensibilisation sur l’application des principes liés à l’eau dans le cadre normatif et les politiques publiques.

Budget :

Coût total : 39 700 €. Co-financement de France Libertés : 20 000 €


Résultats attendus :

  • Un diagnostic national sur les points critiques et conflictuels de la gestion de l’eau en Bolivie, et 3 diagnostics sectoriels sur les systèmes de gestion publique et communautaire de l’eau potable sont réalisés.
  • Un groupe de travail, spécialisé sur les questions de l’eau et travaillant en étroite collaboration avec les organisations partenaires (dont ASICA SUR, Coordinadora de Agua…) est mis en place.
  • La concertation avec ces organisations pour influencer et débattre du cadre normatif et des politiques publiques pour l’application des principes liés à l’Eau est renforcée.
  • Un document de propositions de réglementation qui développe des mécanismes d’application et d’opérabilité des principes liés à l’eau est élaboré.