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Dans le cadre du projet mené par The Dissident Club avec des artistes engagé.e.s sur les problématiques socio-politiques, nous avons le plaisir de vous inviter à l’exposition de Zaretah Mostaza.

L’exposition et l’artiste

Ça commence par une errance d’une casi décade sur le continent Abya Yala (Amérique du sud) et ça continue par le retour en France en 2019 jusqu’à aujourd’hui. Une traversée par l’art urbain, l’éducation populaire; des luttes et leurs cosmovisions en résistance, le féminisme dans la réappropriation de l’espace publique et du corps intime. ZaretaH MostaZa Franco Chilienne est issue d’une famille d’artistes et d’exils. Elle nous livre par cette exposition plusieurs facettes de son art et sa trajectoire : peintures et vidéos y seront présentés jusqu’au 23 Janvier

Sa mère réfugiée chilienne, son père français, elle est issue d’une famille multiculturelle d’artistes de prismes divers (peinture, cirque, littérature, cinéma, théâtre). Sa famille au Chili est encore et toujours en quête de justice et de réparation de la dictature de Pinochet. De sa longue trotte en Amérique du Sud, parcourant pays, villes, squats, centre culturels, blokus, elle a adopté tout type d’expressions libres ( peinture, théâtre de rue, cirque, poésie orale, vidéo). Et c’est ainsi qu’elle a rejoint plusieurs projets de luttes notamment munie de sa caméra. Aujourd’hui MostaZa (moutarde ou moût ardent), depuis son retour en France se centre sur la peinture : « Le plus souvent ce sont des figures féminines, il leurs arrive de porter mes traits, ça me semble une conséquence logique dans la réappropriation de nos corps. Face à la passivité des muses, ce sont souvent des furies à gueule de chat, de louve,… ; leurs couleurs sont pétantes et débordantes, et elles prennent forme sur papier, toile ou encore dans l’espace public. »

ZaretaH nous fait parvenir des témoignages, pour le moins essentiels, des rencontres et des luttes récoltées au cours de ses engagements le long de sa traversée.

  • Performance pour le jour du jeune combattant du collectif FUNARTE Arica, Chili
  • Carnet de bord : carnaval de Bolivie 2016
  • Blokus à la banque de graine de Monsanto, Malvina, Argentine 2016
  • Livroteca brincante do Pina, un projet d’initiation à la lecture et d’intégration artistique culturelle et ambientale dans une favela de Recife, Brésil 2017
  • Sur le soulèvement social, Estallido social au Chili 2019

Informations pratiques

 Du 5 au 23 janvier à The Dissident Club, 58 rue Richer, Paris 9e

Le vernissage aura lieu le 5 janvier à 19h00