Wangari Maathai nous a quitté, que la terre lui soit légère ! Pour elle, la lutte pour l’environnement continue !

Par Emmanuel Poilane, Directeur de France Libertés

C'est sur le décès de Wangari Maathai que ce sont ouverts les ateliers de la terre. Partie trop tôt emportée par le cancer, elle laisse un vide dans le monde de la protection de l'environnement.

Wangari Maathai apportait une parole universelle comme le fait Danielle Mitterrand.

Paul watson, fondateur de green peace et de sea shepherd, premier intervenant, a porté lui un message tres fort contre les gouvernements et contre le capitalisme en demandant à chacun d'agir pour la sauvegarde de la planète. Discours violent pour assemblée qui comprend un grand nombre de responsables du developpement durable en entreprises, pour autant le message porte.

Tant et si bien que madame Laville, grande dame du développement durable s'il en est, se sent obligée de recadrer le débat pour replacer l'Homme et l'économie au centre du débat.

Les ateliers sont lancés.

Aujourd hui et malgré la situation économique et financière dévastatrice, la plupart d'entre nous continuent de dire que seule l'économie peut régir la vie sur terre. Seul le prix compte.

Je ne peux être d'accord avec cela. Si nous devenons unidisciplinaire nous disparaitrons.

Si nous voulons survivre, il nous faut retrouver l'essentiel de ce qui fait l'humanité : un accès a l'eau en partage et une autonomie alimentaire de qualité. Je ne parle pas de choses complexes ni de l'industrie agro alimentaire. Je parle de la nécessaire relocalisation de ce qui est l'essence de notre vie.

Nous allons débattre et j'espère que demain nous pourrons dire que l'idée d'une politique des biens communs aura avancée.

Le mythe de la croissance a la vie dure mais l'étude des mots du développement durable montre que la préservation de l'eau suscite beaucoup plus d'espoir et d'engagement que la divine croissance.

Il manque juste que nous soyons capable de le mettre en oeuvre et c'est le défi qui nous attend !