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Uruguay : l’action primordiale de l’organisation REDES pour faire connaître les conséquences de l’extractivisme

27.02.2015

En 2004, l’Uruguay a inscrit le droit à l’eau dans sa Constitution, lui conférant ainsi une valeur juridique particulière. Pour autant, depuis dix ans, les contrats de prospection, d’exploration et d’exploitation des ressources minérales se multiplient au détriment du droit fondamental à l’eau des communautés locales. 

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©Mauricio Kuhne

L’association REDES mène un travail soutenu pour alerter mais aussi fédérer les groupes locaux autour de la question de l’extractivisme à travers l’organisation d’ateliers d’information et de discussions. La diffusion d’un rapport sur les conséquences engendrées par les activités extractives ainsi que la réalisation d’une cartographie des projets extractifs a permis de générer un large débat public autour des impacts environnementaux et sociaux du modèle extractiviste. 

Renforcer les capacités des institutions et des communautés pour une gestion durable et participative de l’eau : tels sont les objectifs de notre partenaire, déterminé à provoquer un changement politique. En apportant son expertise juridique sur les accords signées entre l’État uruguayen et les entreprises transnationales telles que Schuepbach et Total mais aussi en participant activement aux échanges avec les autorités nationales compétentes en matière d’eau, REDES cherche à impulser des politiques alternatives et protectrices du droit à l’eau pour tous. 

Soutenu par France Libertés, ce projet s’appuie sur des données scientifiquement établies puis restituées aux communautés locales, dans le respect du droit à l’information. Une initiative qui permet de replacer les citoyens au cœur du développement de leur territoire.