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« Sud, Eau, Nord, Déplacer » bientôt en salles !

21.01.2015


Le « Nan Shui Bei Diao » – littéralement Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Sur les traces de ce chantier colossal, le film d’Antoine Boutet dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent forêts, où peu à peu des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose.

Sud Eau Nord Déplacer sortira mercredi 28 janvier dans les salles de cinéma.

« Un film magnifique qui donne à voir, sans jamais tomber dans la démonstration, les multiples facettes d’un projet démesuré dont on entend cependant peu parler, ou qui demeure largement invisible, en Chine. » – Isabelle Thireau, Directrice d’études à l’EHESS, spécialiste de la Chine moderne et contemporaine

« Sud Eau Nord Déplacer d’Antoine Boutet était certainement le sommet du festival [de Belfort]. Capturant la beauté de la Chine du Nord et l’absurdité de ses politiques locales, le regard du cinéaste, déjà remarqué avec Le Plein Pays (2010), emportait l’adhésion par sa précision sensible. » – Gaspard Nectoux, Cahiers du cinéma

« La réussite du film tient dans la beauté des images et l’authenticité du récit, nécessairement éclaté, que le réalisateur en a tiré. Il offre avant tout au spectateur une vision complexe de la Chine dont l’État affiche sa volonté de se placer dans la continuité d’un passé impérial jalonné de grandes réalisations hydrauliques. » – Christian Lamouroux, Directeur d’études à l’EHESS, spécialiste de l’histoire de la Chine

« L’assurance de repartir d’Entrevues [Festival de Belfort] avec quelques vrais joyaux dans sa besace n’aura pourtant pas été déçue. […] Le premier est un documentaire français signé Antoine Boutet, qui s’intitule étrangement, en une traduction littérale de la tournure chinoise, Sud Eau Nord Déplacer. […] L’étrangeté reste le maître mot de ce film. Un entrelacs de paysages lunaires, de rencontres soigneusement distillées entre mégalomanie officielle et dénonciation militante, et de poésie légèrement dadaïste. » – Jacques Mandelbaum, Le Monde

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