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Stop aux grands barrages en Amazonie

29.06.2016


Le Rio Tapajós, l’une des plus importantes rivières de la forêt amazonienne, est en danger. Le gouvernement brésilien prévoit en effet de construire un méga-barrage de 7,6 km qui détruirait sa forêt et sa biodiversité unique. Nous pouvons encore contrecarrer ce désastre environnemental.

Signez la pétition

France Libertés agit aux Nations Unies pour défendre le respect des droits des peuples autochtones : droit à un environnement sain, droit à la consultation, droit aux territoires…En juin 2015, nous avons publié une déclaration au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU intitulée "Barrages hydroélectriques et violations du droit des peuples autochtones à un consentement libre, préalable et éclairé dans l’Amazonie brésilienne" pour informer sur cette situation.

Une délégation internationale composée d'Ademir Munduruku, de Felicio Pontes et de Bianca Jagger a alerté l'ONU et responsabilisé l’État brésilien ainsi que les entreprises concernées. Ademir Munduruku, leader autochtone, a rappelé que les peuples autochtones du Brésil n'ont jamais été consultés sur la construction de barrages sur leurs terres, en violation totale des droits reconnus par l'Etat brésilien.

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« Nous sommes venus aux Nations Unies pour souligner le fait que l’Etat brésilien doit mettre en œuvre la Convention 169 de l’OIT, un accord respecté par de nombreux pays mais qui n’a jamais été appliqué au Brésil. Nous exigeons un dialogue sincère et transparent sur ces projets de barrages, sans mensonges ni tromperies. Cette consultation doit respecter notre droit de décider et notre droit d’opposer un veto aux projets qui impactent les territoires autochtones et riverains ».

 

 

Quatre peuples autochtones brésiliens ont publié en 2015 un manifeste contre la construction de grands barrages sur leurs terres. Les peuples Kayabi, Apiaká, Munduruku et Rikbaktsa y dénoncent les risques de génocide qu’ils encourent et la prééminence des intérêts économiques sur les droits humains.

France Libertés continuera de coopérer avec l’ONU afin que le gouvernement brésilien prenne conscience que la communauté internationale est attentive à ses actions.