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Stop à la construction du barrage de Belo Monte !

31.08.2012


En dépit de l'opposition locale, nationale et internationale, les travaux de la centrale hydroélectrique de Belo Monte au Brésil ont repris le 28 août suite à l'accord du président de la Cour suprême fédérale (STF), Carlos Ayres Britto.

Le 14 août, le Tribunal Fédéral Régional de la 1ère région (TRF1) avait « ordonné l’arrêt des travaux parce que les indigènes n’avaient pas été consultés avant le début de la construction."

Une série de méga barrages dont celui de Belo Monte est planifiée dans le cadre du Programme de croisssance accélérée du Brésil, qui tend à stimuler la croissance économique du pays par la construction d'infrastructures telles que routes et barrages, principalement en Amazonie.

L’ampleur de ces projets menace de détruire d’immenses territoires dont de nombreux groupes indiens, y compris des Indiens isolés extrêmement vulnérables, dépendent pour leur survie.

Ce barrage, s’il est construit, sera le troisième plus grand au monde, il inondera un immense territoire, assèchera certaines parties du Xingu, détruira la forêt. Les moyens de subsistance de milliers d’Indiens qui dépendent étroitement de la forêt et de la rivière seront détruits.

L’afflux d’immigrants dans la région que suscitera la construction du barrage provoquera d’inévitables conflits et introduira des maladies mettant la vie des Indiens en danger.

Les Kayapó et d’autres groupes indiens de cette région manifestent contre le barrage depuis que sa construction a été planifiée dans les années 1980. Dans une lettre adressée au président Lula, les Kayapó ont déclaré : ‘Nous ne voulons pas que ce barrage détruise les écosystèmes et la biodiversité dont nous avons pris soin depuis des millénaires et que nous pouvons continuer à préserver’.

Si la construction du barrage a lieu, des milliers d’Indiens perdront leurs foyers, leurs moyens de subsistance et leur vie-même. Pour survivre, les peuples indigènes ont besoin de la terre où ils vivent depuis des siècles et avec laquelle ils enretiennent un lien profond et spirituel.

France Libertés s’engage au côté des peuples indigènes du Brésil contre l’implantation de barrages sur leurs terres ; nous avons ainsi soumis une déclaration écrite au Conseil des Droits de l’Homme à Genève dénonçant les conséquences environnementales désastreuses de tels édifices, et les implications sur les modes de vie des peuples indigènes.

 France Libertés est signataire de la pétition "Stop the Belo Monte Monster Dam!"


Ensemble unissons nos voix pour stopper la construction du barrage de Belo Monte et protéger ainsi les peuples indigènes !