« Na’na monto nolo man » signifie « nous sommes encore vivants » en langue kali’na. Après des siècles de colonisation et de violence, cette clameur résonne en Guyane. A travers le monde, les peuples autochtones réclament le respect de leurs droits. Parfois au péril de leur vie, ils défendent leurs terres et leurs cultures contre un système extractiviste qui broient le vivant. La force de ces résistances, doivent pouvoir nourrir nos réflexions sur la perpétuation des logiques de domination néocoloniales et nous inspirer d’autres manières d’habiter nos territoires de vie et d’autres sensibilités au monde.