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Qualité de l’eau : 13 alertes le week-end dernier en Haute-Vienne !

01.08.2012


France Libertés et 60 millions de consommateurs mènent actuellement un travail de récolte et d’analyse de ces nombreux témoignages afin notamment d’expliquer l’origine et l’impact des éventuelles pollutions sur la santé humaine.

Ces 13 alertes concernent le département de la Haute-Vienne, notamment les communes de Bellac, Beynac, Breuilaufa, Bersac-sur-Rivalier, Bessines-sur-Gartempe, Blond, Burgnac et Bussière-Boffy. Cette dernière commune fait d’ailleurs l’objet d’une recommandation de restriction d’usage d’eau à la population en raison d’une teneur excessive en arsenic.

Le lanceur d’alertes a constaté ces pollutions grâce au site Internet mis à disposition par le Ministère de la Santé : www.sante.gouv.fr/eau-potable.html

Les normes pour les paramètres suivants ont été dépassées en Haute-Vienne : bactériologie, carbone organique, conductivité, fer et arsenic.

La qualité bactériologique de l’eau est évaluée par la recherche de bactéries témoins de contamination fécale. Leur présence dans l’eau révèle un manque de fiabilité des équipements et le risque principal est l’apparition de troubles intestinaux.

Concernant le carbone organique, c’est un paramètre physique de la qualité de l’eau. Il est composé d’une part de protéines, lipides, glucides, et d’autre part de substances organiques carbonées élaborées ou utilisées par l’industrie chimique, pharmaceutique ou pétrolière.

La conductivité est aussi un paramètre physique. Elle varie proportionnellement à la minéralisation de l’eau ou en fonction de la température de l’eau. Son origine peut donc être naturelle ou humaine (activités agricoles, industrielles ou domestiques). Dans le cas à Blond, en Haute-Vienne, il est nécessaire de re-minéraliser l’eau afin de la rendre moins corrosive pour les canalisations ou les appareils de chauffage.

A propos du fer, qui est un paramètre chimique de la qualité de l’eau, il peut provenir de sources naturelles, de sédiments, de rejets industriels, de la corrosion de canalisations métalliques ou de l’utilisation de sels de fer pour la production d’eau potable. A une teneur supérieure à 0,1 mg/l, le fer donne un goût désagréable à l’eau, peut lui donner une coloration noirâtre et peut également tâcher le linge.

Enfin, l’arsenic, qui est également un paramètre chimique, a deux origines possibles : la nature géochimique des sols et une contamination artificielle (effluents industriels et dépôts atmosphériques). L’arsenic est connu pour sa toxicité aiguë, potentiellement cancérigène.

Pour faire avancer l’étude juridique et scientifique de l’opération transparence sur la qualité de l’eau, vous aussi, venez y participer en consultant les résultats des derniers prélèvements de votre commune,

et laissez votre témoignage au 08 05 69 62 79 !