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Les alternatives à l’appropriation de la biodiversité et des savoirs traditionnels des peuples autochtones

Le concept de biopiraterie correspond à la privatisation du vivant et des savoirs traditionnels sur la biodiversité, notamment par le biais de brevets. Plus précisément, la biopiraterie désigne l’appropriation illégitime des connaissances traditionnelles des peuples autochtones sur l’usage des ressources génétiques, sans leur consentement et sans partage des bénéfices liés à la valorisation de ces ressources.

La Fondation organise des rencontres internationales contre la biopiraterie qui visent à rassembler de multiples acteurs et réfléchir aux enjeux autour de ce phénomène et aux alternatives possibles.

En mars 2015, la Fondation Danielle Mitterrand a organisé les Troisièmes Rencontres Internationales contre la Biopiraterie. Ce colloque a été l’occasion de sensibiliser et d’informer sur la biopiraterie, ses évolutions, ses alternatives mais aussi de susciter l’intérêt autour du projet de loi biodiversité en France, qui de par son titre IV portant sur l’accès aux ressources génétiques et au partage juste et équitable des avantages qui en découlent peut s’avérer être un outil juridique potentiel dans le cadre de la lutte contre la biopiraterie en France.

Outre la volonté de la Fondation France Libertés d’attirer l’attention sur ce sujet encore peu connu du grand public, l’objectif était de réunir différents acteurs clés, du milieu associatif, des décideurs politiques, du monde de la recherche et du secteur privé afin de réfléchir aux alternatives concrètes à la biopiraterie et par là même d’établir un réseau d’acteurs en mesure d’agir contre ce phénomène. Dans cette optique, les Troisièmes Rencontres Internationales contre la Biopiraterie ont d’abord mis l’accent sur les voies juridiques contre la biopiraterie, pour ensuite se focaliser sur diverses alternatives menées sur le terrain et revenir enfin sur l’aspect éthique et politique de la lutte contre la biopiraterie.