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Nos actions

24.02.2014

France Libertés est engagée depuis 2007 en tant que membre du Collectif pour une alternative à la biopiraterie qu’elle a cofondé. Depuis 2014, elle a repris la thématique d’appropriation illégitime des ressources biologiques et des connaissances traditionnelles associées au sein de la fondation.

France Libertés coordonne des actions de sensibilisation et de plaidoyer s'opposant au pillage des connaissances traditionnelles sur la biodiversité et qui vise à favoriser l'émergence de bonnes pratiques, en lien avec les peuples autochtones. Pour cela, France Libertés travaille avec un réseau de partenaires internationaux mobilisés contre la biopiraterie.

France Libertés a déjà porté cette thématique essentielle lors de nombreux événements. Avec le Collectif, elle a organisé les Premières Rencontres internationales contre la Biopiraterie en 2009 à l’Assemblée Nationale. Des ateliers sur la biopiraterie ont été mis en place aux Forums Sociaux Mondiaux. Lors du dernier Sommet des Peuples Rio+20 en 2012, notre atelier a réuni plus de 250 personnes, dont bon nombre d’ONG et peuples autochtones. France Libertés a également un statut d’observateur à l’Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle (OMPI).

La France, à travers les agissements de ses multinationales et ses engagements internationaux, comme la signature du Protocole de Nagoya en 2010, a un rôle indéniable à jouer dans la lutte contre la biopiraterie. Pays à la fois fournisseur et accapareur de ressources biologiques, France Libertés tente d’en faire l’Etat exemplaire de la lutte contre la biopiraterie.

France Libertés se veut force de proposition et relais pour les nombreuses populations autochtones qui nous font part depuis des années de leurs préoccupations quant aux effets de la biopiraterie sur leurs richesses naturelles et culturelles. Grâce à des campagnes de plaidoyers, France Libertés tente de faire avancer la France sur ce sujet et de la mettre en conformité avec les objectifs de la Convention sur la diversité biologique.

La Fondation joue également un rôle de sentinelle de la biopiraterie. Elle pratique des actions de veille pour repérer puis dénoncer des cas de biopiraterie. Une première pression médiatique est enclenchée puis, le cas échéant, un recours juridique peut être envisagé.