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Manifestation à Sciences-Po, le collectif rétablit la vérité sur la situation des Mapuches au Chili.

22.10.2010

La venue du Président Chilien Sébastian Pinera, a été l’occasion pour le collectif du soutient au peuple Mapuche, dont fait partie la Fondation France Libertés, de rappeler ses revendications humanistes et pour le droit à l’auto-détermination des peuples.

La Fondation France Libertés a participé, en soutien au collectif pour le droit du peuple mapuche, à une action pendant la conférence « quel avenir pour le Chili », donnée par son Président Sébastian Pinera à Science Po Paris. 

  La manifestation avait pour but de dénoncer la politique globale liberticide de ce gouvernement, et notamment au sujet de la répression arbitraire que subit le peuple Mapuche au Chili sous couvert de la Loi 18.134 dite « Loi Anti-terroriste ».  
 
Cette loi, utilisée pour réprimer les manifestations et les protestations sociales, permet surtout de faire passer les accusés devant des tribunaux militaires, et de les incarcérer sans respecter leurs droits.

L’immense majorité des personnes mise en prison aujourd’hui sont des Mapuches qui se battent pour la reconnaissance de leur peuple, le droit à disposer de leur territoire, et à conserver leur culture.

Depuis 90 jours, 34 prisonniers politiques Mapuches sont en grève de la faim, ils réclament :

  –          La fin de l’utilisation de la Loi 18.134, connue comme Loi antiterroriste.

–          La fin des doubles jugements –civil et militaire- imposés aux inculpés Mapuche pour de supposés délits à caractère civil.

–          La démilitarisation des territoires Mapuche.

–          La reconnaissance de leurs droits environnementaux, sociaux, culturels et politiques, en accord avec la Convention 169 de l’OIT, approuvée par le Congrès Chilien et en vigueur depuis septembre 2009.

  
La Fondation France Liberté renouvelle son soutient au peuple Mapuche, et au collectif composé pour la défense de ses droits, comme elle le fera pour tous les peuples qui luttent pour la reconnaissance de leur droits, y compris le droit à conserver leurs ressources naturelles et leurs territoires.