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Le comité scientifique

24.02.2014

Depuis 2014, le comité scientifique de France Libertés conseille et émet des propositions à la Fondation pour mener des actions contre la biopiraterie. Il regroupe des spécialistes de la propriété intellectuelle, du droit des peuples autochtones et des entrepreneurs sensibles aux questions d’équité.

Grâce à son expertise, ce comité permet à France Libertés de s’appuyer sur un organe compétent pour mettre en œuvre ses actions sur la biopiraterie.

Le comité scientifique est actuellement composé de :

  • Cyril Costes : avocat spécialiste de la propriété intellectuelle, docteur en droit qu’il enseigne à l’Université, Cyril Costes est engagé depuis 1996 dans la défense des peuples autochtones. Il s’intéresse aux rapports entre la propriété intellectuelle et le phénomène de la biopiraterie.
  • Daniel Joutard : après avoir travaillé sur des projets de développement local dans des communautés indigènes d'Equateur et du Pérou, Daniel Joutard a ensuite fondé la marque de cosmétique bio et éthique Aïny engagée contre la biopiraterie.
  • Hervé Valentin : engagé dans la défense des peuples autochtones, Hervé Valentin est chargé de mission à ICRA International et co-fondateur de la Fondation ANAKO.
     
  • Wassilati Mbae : fondatrice de la marque de cosmétiques écologique et engagée USURI, Wassilati Mbae est aussi membre de l’ONG environnementale ULANGA. D’origine comorienne, elle lutte activement pour le développement économique local et la sauvegarde de l’environnement comorien.
  • Archibald Neyvoz
  • Justine Richer : ancienne chargée du programme "Alternatives à la biopiraterie" chez France Libertés, Justine Richer a participé dans ce cadre au plaidoyer auprès de parlementaires sur le projet de loi Biodiversité, au traitement et à la vulgarisation de cas de biopiraterie, à la mise en place d’événements de sensibilisation durant la Cop 21 et à l’organisation d’un side-event à l’ONU (Genève).
  • Thomas Burelli : professeur en droit au sein de la Faculté de droit civil de l’Université d’Ottawa, Thomas Burelli est spécialisé en droit de l’environnement, droit de la propriété intellectuelle et droit des peuples autochtones. Ses recherches portent sur les relations entre les chercheurs scientifiques et les communautés autochtones : il étudie notamment les instruments (codes éthiques, lignes directrices, formulaires de consentement, contrats, etc.) que développent ces acteurs pour organiser leurs relations. Dans ses publications, Thomas tente de diffuser plus largement les pratiques positives et innovantes qu’il peut ainsi observer.


Un peu d'histoire…

Engagée dans la défense des peuples autochtones et dans la valorisation de leurs savoirs traditionnels, France Libertés a fait de la biopiraterie un de ses combats dès 2008. C’est en effet cette année qu’elle a cofondé le Collectif pour une alternative à la Biopiraterie.

Réunies autour de France Libertés, les associations Sherpa, ICRA, et Paroles de Nature, avec l’appui de nombreux partenaires, ont formé ce Collectif afin de mener des actions en France et à l’international sur le thème de la biopiraterie.
Ce collectif est rapidement devenu la référence en France en termes de lutte contre la biopiraterie.

Les missions du Collectif :

  • Travailler en accord avec les populations autochtones, détentrices de ces savoirs, pour leur permettre d'exprimer leur position et de défendre leurs droits ;
  • Mettre en place des actions juridiques et médiatiques coordonnées afin de contrer les brevets illégitimes ;
  • Faire progresser la connaissance des enjeux entre les parties intéressées et sensibiliser le grand public.

Le Collectif pour une alternative à la biopiraterie s’était alors illustré à de nombreuses reprises dans des actions sur la question du brevetage du vivant comme l’organisation des premières rencontres internationales contre la biopiraterie en 2009 ou encore sa participation au Sommet des peuples en marge de la conférence des Nations Unis Rio+20 en 2012.

En 2014, le Collectif décide de changer son mode de fonctionnement. Il est alors dissout et certains de ses membres se réunissent désormais au sein du comité scientifique de France Libertés, qui reprend la thématique de la biopiraterie.