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Le comité scientifique de France Libertés accueille deux nouveaux membres !

23.12.2016


La biopiraterie, c’est la privatisation du vivant et des savoirs traditionnels sur la biodiversité, notamment par le biais de brevets. Elle désigne l’appropriation illégitime des connaissances traditionnelles des peuples autochtones sur l’usage des ressources génétiques, sans leur consentement et sans partage des bénéfices liés à la valorisation des ressources.

Depuis 2014, le comité scientifique de France Libertés conseille et émet des propositions à la Fondation pour mener des actions contre la biopiraterie. Il regroupe des spécialistes de la propriété intellectuelle, du droit des peuples autochtones et des entrepreneurs sensibles aux questions d’équité. Grâce à son expertise, ce comité permet à France Libertés de s’appuyer sur un organe compétent pour mettre en œuvre ses actions sur la biopiraterie.

Ce comité accueille en 2017 deux nouveaux membres :

Justine Richer
Justine Richer est une ancienne chargée du programme « Alternatives à la biopiraterie » chez France Libertés. Dans ce cadre, elle a participé au plaidoyer auprès de parlementaires sur le projet de loi Biodiversité, au traitement et à la vulgarisation de cas de biopiraterie, à la mise en place d’événements de sensibilisation durant la Cop 21 et à l’organisation d’un side-event à l’ONU (Genève).

 





Thomas Burelli Thomas Burelli est professeur en droit au sein de la Faculté de droit civil de l’Université d’Ottawa. Il est spécialisé en droit de l’environnement, droit de la propriété intellectuelle et droit des peuples autochtones. Ses recherches portent sur les relations entre les chercheurs scientifiques et les communautés autochtones : il étudie notamment les instruments (codes éthiques, lignes directrices, formulaires de consentement, contrats, etc.) que développent ces acteurs pour organiser leurs relations.
Ses travaux l’ont amené à identifier des cas de biopiraterie mais également des projets très innovants au sein desquels chercheurs et communautés autochtones tentent de décoloniser leurs relations. Dans ses publications, Thomas tente de diffuser plus largement les pratiques positives et innovantes qu’il peut ainsi observer.

En 2015, il a co-déposé, avec France Libertés et Cyril Costes, une opposition à la demande de brevet de l’Institut de Recherche pour le Développement sur une plante guyanaise devant l’office européen des brevets.

Découvrez son interview accordée à NCtv en 2015 :

 

Justine Richer et Thomas Burelli rejoignent donc Cyril Costes, Daniel Joutard, Hervé Valentin, Wassilati Mbae et Archibald Neyvoz au sein du Comité scientifique.