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La crise hydrique s’accentuera

29.05.2009

Les experts avancent que, dans 30 ans 60% de la population mondiale sera concernée par une forte pénurie en eau potable et qu’il ne sera plus possible de prélever de l’eau dans les nappes phréatiques fossiles qui seront épuisées. L’eau sera devenu un tel enjeu stratégique que le XXIeme siècle sera celui des guerres de l’eau.

Déjà, les fleuves s’assèchent, les nappes phréatiques baissent et les écosystèmes aquatiques se dégradent rapidement. A proprement parler, le monde est en train de piller l’une de ses ressources les plus précieuses et d’engager des dettes écologiques insoutenables pour les générations futures.
Plusieurs spécialistes soulignent que plus d’un tiers de l’humanité n’aura pas accès à l’eau potable à l’horizon de 2025 et des conflits pour la gestion transfrontalière commencent à éclore dans les régions où le contrôle de l’eau, bien rare et cher, est devenu un enjeu de pouvoir.
Cette situation de pénurie sera aggravée par la combinaison prévisible à court terme avec les autres risques, climatiques, démographiques, environnementaux, avec les déplacements de population et la concentration urbaine… Nicolas Stern a établi en 2006 que les dégradations environnementales causées en particulier par le réchauffement climatique provoqueront une récession économique majeure.

Que deviendront-ils demain avec le réchauffement climatique, la montées des océans, les tempêtes et ouragans, la désertification, la déforestation, l’érosion des sols, les épidémies…où irons les centaines de millions d’hommes et de femmes ainsi chassés de leur terre natale, sinon vers les favelas de la misère, les rangs des guérillas ou les barques tentant de gagner l’Occident ?