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France Libertés présente plusieurs déclarations écrites à la 25e session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies

27.02.2014

Dans le cadre de la 25ème session du Conseil des Droits de l’Homme, France Libertés organise, avec le soutien d’Amazon Watch, un évènement-parallèle sur « le droit à la consultation des populations autochtones face aux grands barrages au Brésil », le 10 mars au Palais des Nations.

Cet évènement-parallèle sera appuyé par deux déclarations écrites.
France Libertés a rédigé une déclaration générale sur  le droit à la consultation des peuples autochtones face aux grands projets, qui met l’accent sur les limites de l’application de ce droit, et qui prône la possibilité pour les populations autochtones de s’opposer via un veto sur la poursuite d’un projet, qu’il soit législatif ou d’infrastructure.

International Rivers et l’Association Interaméricaine de Défense de l’Environnement (AIDA) au Brésil ont préparé une déclaration spécifique sur « Les grands barrages et les violations des droits des peuples autochtones en Amazonie brésilienne » qui dénonce l’utilisation de la « suspension de sécurité » par la justice brésilienne pour poursuivre coûte que coûte la construction des barrages hydroélectriques en Amazonie.

France Libertés présente par ailleurs quatre autres déclarations qui portent sur des sujets très divers.

La première aborde la question du manque d’accès à l’eau potable des populations vulnérables en Colombie et pointe la responsabilité de l’Etat colombien dans la fourniture des services publics à domicile à chacun de ses citoyens. Cette déclaration a été écrite par les lauréats du Prix Danielle Mitterrand 2013, La mesa Interbarrial de Desconectados de Medellín.

La deuxième déclaration porte sur les violations des droits à l’eau et à la protestation des populations de Cajamarca au Pérou qui s’opposent au méga-projet minier Conga. Depuis plus de deux ans, France Libertés dénonce au Conseil des Droits de l’Homme cette situation et continuera à le faire tant que le projet ne sera pas officiellement abandonné.

Une troisième déclaration traite des violations des droits de l’homme et des risques pour l’environnement que représentent les industries extractives, à travers la présentation du projet de mine d’or à Roşia Montană en Roumanie.

Enfin, une dernière déclaration dénonce l’utilisation de la violence sexuelle contre les femmes Jumma autochtones dans les Chittagong Hill Tracts au Bangladesh comme une arme de guerre. Elle s’inscrit dans la dénonciation des violations des droits des populations Jumma par France Libertés depuis l’accueil par Danielle Mitterrand en 1987 de 72 orphelins Jumma.

Dès que les versions officielles de ces déclarations seront disponibles, nous les partagerons en ligne.

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