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France Libertés a pris la parole dans un atelier sur les Biens Communs de la IUSY

02.08.2011


Évidemment, dès l’ouverture, la catastrophe norvégienne était présente dans tous les esprits. La première soirée s’est donc déroulée aux flambeaux, la parole circulant des uns aux autres pour laisser sortir la peine et la rancœur et pour ensuite imaginer la construction d’un monde de justice et de paix grâce à une politique socialiste.

Toutefois, le panorama du socialisme mondial est particulièrement large, allant de la sociale démocratie européenne qui prône plutôt le libéralisme modéré et le capitalisme, au socialisme démocratique qui, lui, préfère l’intervention étatique et la sortie de certains biens du marché. Il est donc parfois difficile d’imaginer ce que peut représenter la IUSY pour ces jeunes de 15 à 29 ans, qui ont fait le choix de l’engagement politique. Pourtant, au-delà de volontés carriéristes, au-delà des combats de personnes, c’est pour eux un vrai lieu d’échanges et de débat pour confronter leurs idées et faire mûrir leurs arguments.

Dans ces débats où ils s’interrogent sur l’existence d’une gauche politique et où la jeunesse travailliste anglaise répond d’un non ferme, expliquant qu’il ne reste aujourd’hui qu’une droite libérale et une droite sociale, on retrouve les traces de ce pourquoi nous nous battons à France Libertés. En effet, cette jeunesse rêve encore de politique socialiste qui privilégie la construction d’une société plus humaine. Emmanuel Poilane, Directeur de France Libertés était donc présent à la IUSY pour intervenir lors d’un débat sur les Biens Communs, notamment sur la place de l’eau dans nos sociétés, mais aussi sur la place des marchands d’armes dans les difficultés économiques actuelles.

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Grâce aux échanges mis en place lors de cet événement, la IUSY porte ainsi l’espoir de construire enfin des liens qui, demain, leur permettront d’envisager le monde différemment et avec plus d’humanité. Non plus une société des nations qui défend les intérêts individuels de chacun, mais une société des peuples qui se nourrissent de leurs différences et tendent à mieux vivre en harmonie. Des valeurs que France Libertés défend depuis des années.

En effet, si le socialisme mondial veut survivre, il lui faut prendre une route nouvelle. Une route qui l’emmène vers une volonté de ne plus se satisfaire du tout économique et d’une toute rentabilité. Une route qui laisse sa place à la coopération et l’équilibre pour sortir du totalitarisme, de la compétition et de la croissance.

Fondons nos espoirs sur l’idée qu’un champ politique des Biens Communs est envisageable et, comme il a été nécessaire en 1905 de séparer le politique du religieux, il est possible d’envisager une séparation claire du politique et de l’économique. Certaines choses ne peuvent pas et ne doivent pas dépendre du marché.

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Avec l’espoir que les réactions à la folie meurtrière perpétrée par cet extrémiste conservateur chrétien en Norvège participent à plus de paix et de liberté comme la Norvège le souhaite, ce monde plus humaniste est possible si nous le voulons vraiment.