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Exigeons une enquête sur Vinci, accusé de travail forcé au Qatar

03.04.2015


Sherpa est une association qui protège et défend les populations victimes de crimes économiques. Ils ont enquêté sur les conditions de travail des migrants au Qatar sur les chantiers de la coupe du monde de football de 2022 et ont recueilli témoignages accablants et preuves contre Vinci. Partagez et diffusez la pétition ci-dessous !

powerfoule.pngIls sont plus d’1 million à venir des Philippines, d’Inde, du Népal ou du Bangladesh sur la promesse d’un salaire alléchant. Beaucoup ne trouvent que la mort. Les autres sont forcés à travailler dans des conditions terribles, et risquent leur vie au quotidien dans des chantiers d’infrastructure gigantesques pour un salaire de misère. Ca se passe au Qatar, pays le plus riche du monde, pour la construction du mondial de foot en 2022.

Vinci, géant mondial de la construction, et fierté de l’industrie française est l’un des industriels les plus présent au Qatar. Il vient d’être visé par une plainte pour travail forcé et réduction en servitude par notre partenaire Sherpa, au terme d’une enquête de terrain minutieuse révélant, preuves à l’appui, la violation des droits fondamentaux des migrants.

Demandons à la ministre de la Justice, Christiane Taubira, de diligenter une enquête pour faire toute la lumière sur les responsabilités de Vinci. 

Signez la pétition et partagez-la !

« Je suis pris au piège, QDVC a confisqué mon passeport, je ne peux pas changer d’employeur ».

vinci.pngLes salariés travaillent non seulement dans des conditions indignes et dangereuses mais ils sont pris au piège sous la menace de représailles de QDVC, filiale de Vinci au Qatar. Les passeports sont confisqués par l’entreprise et les travailleurs sont menacés de licenciement s’ils revendiquent leur droit à de meilleures conditions de travail ou de logement, ou s’ils désirent démissionner ou changer d’employeur. Ils sont ainsi contraints d’accepter des conditions de travail sans rapport avec la rémunération qu’ils reçoivent.

Vinci, vitrine française à l’international, ne peut ignorer la gravité de ces éléments constitutifs de travail forcé et réduction en servitude.

La France ne peut pas être complice d’une coupe du monde 2022 placée sous le signe de l’exploitation et doit donc demander aux multinationales françaises, aussi emblématiques que Vinci, d’être exemplaires en matière de droits de l’homme à l’étranger, le consommateur français a aussi le droit de pouvoir utiliser les services du groupe Vinci sans contribuer contre son gré à la violation de droits fondamentaux. La loi sur le devoir de vigilance des multinationales, pour laquelle nous nous battons et discutée en plénière le 31 mars serait une avancée importante pour parvenir à éviter que ces crimes ne puissent se reproduire.

Texte de Powerfoule