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L’année 2017 se termine et la France organise un nouveau Sommet Climat pour aborder la question des financements. Il est indéniable que la lutte contre le changement climatique implique des investissements financiers. Ces moyens doivent d’ailleurs principalement être mis à disposition des pays du sud pour leur permettre de mettre en place les politiques d’adaptation nécessaires ; mais cela ne suffit pas.

Nous devons urgemment nous émanciper du recours aux énergies fossiles qui participent pour une très grande part aux émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Pour les associations, l’équation est simple : « pas un euro de plus pour les énergies du passé ».

Il est possible de prendre aujourd’hui  et sans attendre les décisions nécessaires pour laisser les énergies fossiles où elles sont et basculer vers les énergies renouvelables.

Malheureusement, les marchés financiers de la planète sont dopés au carbone comme le montre le schéma ci-dessous. Le CAC40 de la Bourse de Paris est même en tête des indices carbonés avec une augmentation de la température de 5.5 degrés.

CAC40

Que l’entreprise Total ne paye pas d’impôts en France est une honte, mais qu’elle participe à la destruction de la planète parmi les 100 plus grandes entreprises carbonées du monde devrait être considéré comme un crime contre l’Humanité.

Le 12 décembre, notre gouvernement doit répondre aux demandes de la société civile et profiter du Sommet Climat pour faire une annonce forte dénonçant les énergies fossiles comme première cause du changement climatique. Nos dirigeants doivent stopper toutes les subventions françaises aux énergies fossiles en France et dans le monde, et plus largement à tous les projets climaticides.

Cela implique notamment le retrait du projet de l’Agence Française de Développement en Chine pour une centrale à charbon, l’abandon du projet Montagne d’Or en Guyane, ou encore la non-prolongation de la centrale à charbon du Havre.

L’urgence du climat nécessite de la cohérence et le Président Macron doit profiter du 12/12 pour sortir de l’ambiguïté entre discours et actions.

Le mot d’ordre : pas un euro de plus pour les énergies du passé !