Edito Octobre
30.09.2011
Notre monde « moderne » est caractérisé par la vitesse de diffusion de l’information. Malheureusement, ce sont souvent les infos les moins pertinentes qui sont reprises ad nauseam. Alors que nous avons souvent du mal à communiquer sur les actions de France Libertés, à mettre en avant notre travail de fond et nos actions de terrain, il suffit que notre Présidente ait un petit souci de santé pour que les dépêches et les coups de téléphone s’enchaînent les uns après les autres, sans que nous soyons capable de les dénombrer.
Faut-il qu’une information soit forcément négative pour que notre société s’y intéresse ? Et pourtant il y aurait tellement plus à dire autour de Danielle Mitterrand et des 25 ans de France Libertés que de résumer cela à un incident de santé.
A 86 ans, Danielle Mitterrand reste plus que jamais engagée, elle porte toujours les valeurs qui ont forgé sa vie. Elle continue à défendre les Biens communs, parfois jusqu’à en perdre le souffle. Elle poursuit son travail de fond, autant en France avec des conférences, des débats et des prises de paroles qu’en Afrique, en Asie ou en Amérique du sud en montrant et en soutenant les initiatives locales qui fonctionnent.
Danielle Mitterrand a 86 ans, certes, le temps a passé depuis ses 17 ans et les maquis de la résistance ou même depuis 1986 et la naissance de France Libertés. Et pourtant, elle reste toujours ce qu’elle a été : une résistance ambitieuse dans ses idées, forte dans ses prises de positions, convaincue de la justesse de son raisonnement et de la nécessité de remettre l’homme au centre de nos sociétés.
A ceux qui veulent vraiment l’aider à se faire entendre et à transmettre la sagesse d’une vie de résistance bien remplie, nous vous invitons à nous rejoindre et à partager nos actions et nos ambitions à l’occasion, par exemple, de notre 25e anniversaire !
C’est en agissant chacun à notre échelle que nous pourrons rendre l’espoir. Même si parfois nous avons l’impression que notre action est vaine face aux bénéfices engrangés par certains, face à la volonté des autres ou à la corruption de notre système. Mais je garde en tête cette maxime « Il faut avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit ». Gardons-nous bien de limiter nos rêves à ceux que les médias nous montrent, c’est en agissant au quotidien que nous donnerons aux acteurs de l’alter mondialisme les moyens de les réaliser.