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Eau et environnement : une thématique clé d’ « Eau, Planète et Peuples »

01.03.2012


Le droit à l’eau et les modalités de gestion sont deux thématiques que nous trouvons, le plus souvent, au cœur des débats autour de l’eau. Un nouveau sujet, lié aux précédents mais présentant une vision plus systémique, est en train de prendre une place essentielle aujourd’hui : l’intégration de la gestion de l’eau dans la gestion des écosystèmes au sens large. Il ne s’agit plus uniquement de parler de l’eau à usage de boisson – sujet certes essentiel – mais d’aborder également la question de l’eau au centre de tous les usages (activités agricoles, piscicoles, industrielles, culturelles, de loisirs, etc.). Problématique à laquelle il s’agira pour tous les participants de répondre : comment concilier le respect des écosystèmes et les différents usages de l’eau ?

Au sein des quatre ateliers, nous aborderons une diversité de thèmes : l’éducation à l’environnement et à la citoyenneté environnementale, la gouvernance, les modèles agricoles et la souveraineté alimentaire, ainsi que les modèles de gestion intégrée des écosystèmes. Au sein de ces discussions, nous pouvons d’ores et déjà supposer qu’un point de convergence va apparaître: pour une gestion raisonnée de l’eau et des écosystèmes, les populations doivent être fortement impliquées et les différents usages de l’eau doivent être harmonisés afin d’éviter toute dégradation environnementale irréversible qui pourrait se retourner contre les humains eux-mêmes.

Des transformations politiques et démocratiques sont nécessaires. Tout d’abord, le niveau de prise de décisions concernant l’eau doit se faire au niveau des bassins et des sous-bassins afin que tous les acteurs d’un territoire puissent s’exprimer et faire consensus. Le but est que l’ensemble des usages de l’eau puissent se faire dans le respect des écosystèmes. Il est nécessaire qu’un arbitrage entre les usages de l’eau soit fait en fonction de leurs impacts potentiels. Les Etats, les entreprises, et les acteurs économiques ne peuvent avoir le seul pouvoir de décision, même s’ils sont d’incontournables interlocuteurs et parties prenantes.