Conférence sur la biopiraterie à l’UNESCO
17.12.2014
En introduction du prix Danielle Mitterrand qui récompensait une ONG péruvienne luttant contre la biopiraterie, une conférence ayant pour thème la biopiraterie au Pérou s’est tenue mardi à l’UNESCO.
« Le Pérou, un pays précurseur dans la lutte contre la biopiraterie ». C’est sous ce titre qu’une conférence fut donnée à l’Unesco en amont du prix Danielle Mitterrand 2014 et à laquelle participait le lauréat du prix. Manuel Ruiz, directeur du programme affaires internationales et biodiversité de la Société péruvienne de droit de l’environnement (SPDA) était le représentant de cette ONG péruvienne lauréate du Prix Danielle Mitterrand. Cette conférence fut l’occasion pour M. Ruiz d’expliquer l’engagement de la SPDA contre la biopiraterie au Pérou, notamment en tant que membre actif au sein de la commission péruvienne de lutte contre la biopiraterie. C’est en créant cette commission unique au monde que le Pérou s’est illustré comme un pays précurseur contre l’appropriation de la biodiversité et des savoirs traditionnels.
Retrouvez ci-dessous, l'intervention de Manuel Ruiz (en espagnol) :
Cette conférence fut également l’occasion pour France Libertés de présenter les actions de la fondation qui forgent son engagement autour de ce thème. Cette présentation fut menée par Cyril Costes, avocat spécialiste de la propriété intellectuelle et membre du comité scientifique de France Libertés. Il a dans un premier temps exposé la vision de France Libertés sur la biopiraterie en tant qu'enjeu pour la défense des peuples autochtones. Puis il a présenté quelques-unes des actions menées par la fondation, comme son plaidoyer sur le projet de loi biodiversité ou ses ateliers de sensibilisation, par exemple celui du sommet des peuples Rio+20.
Écoutez l'intervention de Cyril Costes :
Enfin, Jean-Patrick Leduc du Muséum national d’Histoire naturelle est revenu sur les enjeux de l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages liés à leur utilisation. Il a pu démontrer pourquoi il est important que l’utilisation de la biodiversité et des connaissances traditionnelles fasse l’objet d’un encadrement, notamment un pays comme le Pérou qui est très riche en ressources naturelles. Son intervention fut également l’occasion de mettre en exergue l’importance qu’il faut accorder au secteur de la recherche et à son implication dans la mise en œuvre de la lutte contre la biopiraterie.
Ici, son intervention :