Condamnation de l’exécution de Mohsen Shekari par le régime iranien

Suite à la mort de Jina (Mahsa) Amini sous les coups de la police des mœurs, il y a bientôt trois mois, des manifestations ont éclaté en Iran et le soulèvement populaire s’est rapidement répandu dans l’ensemble du pays, au rythme des voix qui scandent « Jin, Jiyan, Azadi ».

Ce puissant appel à la liberté, ébranle la dictature des mollahs, qui, dès les premiers jours de la révolution, a lancé une répression brutale et sanglante contre les manifestant.e.s.

Alors qu’au moins 700 personnes ont été tuées dans les rues, plus de 30 000 ont été arrêtées et restent en détention. Des peines sévères, allant jusqu’à la condamnation à mort, sont réclamées à leur encontre par le régime !

Et c’est hier, à Téhéran, que Moshen Shekari, jeune Iranien de 23 ans, a été pendu, après avoir été reconnu coupable « d’inimité envers Dieu » par une « justice » sous la coupe du régime. Il est le premier manifestant exécuté depuis le début de la révolution.

Simulacre de procès et violation de ses droits, cette exécution n’a pour seules vocations que la vengeance et l’exemplarité !

La Fondation Danielle Mitterrand dénonce fermement cette exécution et appelle à la libération de tout.e.s les autres manifestant.e.s arrêté.e.s !

Alors que onze autres militant.e.s sont encore condamné.e.s à mort, alors que les appels à manifester se poursuivent, reflet du courage et de la détermination des Iranien.ne.s, la communauté internationale doit réagir et faire preuve de solidarité !