Go to the main content

Pour construire une dynamique européenne face au capitalisme autoritaire, l’ECSA propose des rencontres et activités du 26 au 28 avril à Marseille.

Les rencontres

Quoi de mieux pour contrer le poison de l’extrême droite et du néolibéralisme autoritariste, que de renforcer les alternatives émancipatrices au niveau européen ? Sorte de nouveau Forum social européen, l’European Common Space for Alternatives (ECSA), organisé fin avril à Marseille, se donne cette ambition : créer une dynamique européenne afin de faire front commun. Dans son comité de pilotage, on retrouve aussi bien l’Assemblée européenne des Citoyens (AEC) qu’Another Europe is Possible, Attac France (mais aussi Germany, Spain…), la Ligue des droits de l’Homme (LDH), la Maison commune de la décroissance, etc.

L’extrême droite n’est pas une fatalité. Elle prospère sur le sentiment d’isolement et d’impuissance, autrement dit sur les conséquences délétères des politiques d’austérité et de la concurrence généralisée. C’est par l’action collective et par la complicité entre les luttes que les mouvements sociaux européens mettront en échec les tentations fascistes. Se nourrir des expériences étrangères et des manifestations de solidarité de nos camarades de lutte permettra d’être plus solides et puissants.

Les rencontres auront lieu à la Friche de la Belle de mai, du vendredi 26 au dimanche 28 avril. Quatre containers de thématique différente ont été imaginés : bifurcation écologique et sociale (container 1), éducation populaire et émancipation (container 2), démocratie (container 3) et alliances entre mouvements sociaux (container 4).

Au sein de chacun d’eux, les associations et collectifs seront invités à proposer des activités autogérées. L’objectif est de les faire dialoguer, de créer de la transversalité, et d’aboutir à des perspectives de mobilisation communes.

À l’heure où le gouvernement français réprime et criminalise les mouvements sociaux (écologistes en particulier), et s’attaque aux libertés publiques, la solidarité entre luttes, du territoire à l’échelle internationale, s’impose pour résister plus fermement et construire des alternatives systémiques au capitalisme autoritaire et à tous les rapports de pouvoir.

Informations pratiques

Du 26 au 28 avril 2024

A la Friche de la Belle de mai, 41 rue Jobin, Marseille (13)