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Samedi 9 mars à 14h, Françoise Boman, enseignante chercheuse en anatomie et cytologie pathologiques, membre de l’association Technologos et d’autres groupes notamment antinucléaires et antimilitaristes, anime une rencontre « Le nucléaire et la guerre au vivant » à la Maison de la vie associative et citoyenne du 12e.

La conférence

La France possède 290 bombes nucléaires et tout un arsenal qu’elle entend maintenir, « moderniser » et renouveler, parallèlement à son plan de maintien et de relance du nucléaire dit civil avec notamment la prolongation des centrales électronucléaires, la construction de nouveaux réacteurs et l’enfouissement des déchets radioactifs à grande profondeur près de Bure en Meuse. Le nucléaire militaire et le nucléaire dit civil sont indissociables en France. Tous deux profitent au président de la République, chef des Armées et maître du « bouton nucléaire », et bien sûr au complexe techno-militaro-industriel. Tout ce petit monde cherche à nier ou minimiser la guerre au vivant à laquelle le nucléaire participe activement aux côtés des autres principaux méfaits du capitalisme industriel : réchauffement climatique, chimie, pesticides, NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives). Une guerre nucléaire déclenchée intentionnellement ou accidentellement pourrait détruire l’humanité telle que nous la connaissons. Des millions de personnes ont été et restent affectées à des degrés variables par les retombées radioactives des explosions militaires, des catastrophes, incidents, fuites, rejets autorisés ou non, accumulation de plutonium et de déchets radioactifs toxiques pour l’éternité. Tout cela est à l’origine d’une pollution radioactive (et chimique) planétaire sans précédent. Par irradiation externe et/ou contamination interne, cette pollution provoque une augmentation du nombre de cancers et de maladies non cancéreuses pouvant toucher tous les organes et toutes les fonctions vitales ; et des malformations et maladies génétiques. Les effets sont transmissibles de génération en génération. Pour réduire le risque de guerre nucléaire et pour cesser d’aggraver la pollution inhérente aux industries nucléaires, il n’existe pas d’autres moyens que l’abolition des armes nucléaires et la mise à l’arrêt des centrales électronucléaires. Stop le nucléaire, maintenant, ici et partout !

Informations pratiques

Samedi 9 mars à 14h

Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e arrondissement
181 Avenue Daumesnil, Paris 12e