Un nouveau cycle de conférences invite des anthropologues à rendre compte de la façon dont les peuples autochtones de diverses aires géographiques font face aux conséquences de l’activité humaine sur la Terre et son atmosphère.
Cinquième conférence
Cette cinquième séance du cycle de conférences « Les peuples autochtones et l’anthropocène » accueille l’anthropologue Charlotte Marchina. Elle étudie les relations entre les éleveurs nomades mongols, leurs animaux et leur environnement. Son travail porte sur les manières dont systèmes sociaux et écologiques interagissent et sur la complexité des adaptations entre éleveurs et animaux, dans un contexte de changements politiques, économiques et climatiques. Elle a publié « Nomad’s land : éleveurs, animaux et paysages chez les peuples mongols » (Zones sensibles, 2019).
Les pasteurs nomades de Mongolie pratiquent un élevage de « cinq museaux » – chevaux, chameaux, bovins, moutons et chèvres. Si les évènements climatiques irréguliers et violents sont bien connus en Mongolie, leur fréquence semble augmenter ces dernières décennies. En nous appuyant sur quinze ans de recherche dans la région, nous nous intéresserons aux manières dont les éleveurs perçoivent ces changements par le biais de leurs troupeaux, ainsi qu’aux impacts que ces évolutions ont sur le pastoralisme nomade mongol.
Infos pratiques
Mardi 14 mai de 18h30 à 19h30 suivi d’un échange avec le public au Petit auditorium de la Bibliothèque nationale de France – François-Mitterrand, Quai François-Mauriac, Paris 13e. Entrée Est, face à la rue Émile Durkheim.
Cycle de six conférences du 23 janvier au 11 juin 2024. L’accès aux conférences est libre et gratuit.