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35 ANS D’UTOPIES – PHOTO #21

16.08.2019

Subama Mapou du peuple Kanak de Nouvelle-Calédonie, Claudette Labonté et Christophe Pierre des peuples autochtones de Guyane aux côtés de membres de la Fondation lors de la délégation aux Nations Unies en 2019


Engagés depuis 2015 dans une lutte juridique contre le brevet déposé par l’Institut de Recherche pour le Développement autour des propriétés antipaludiques du Couachi, les peuples autochtones de Guyane entendent bien mettre fin à cet accaparement abusif de leurs savoirs médicinaux traditionnels.

Rassemblés devant les locaux des Nations Unies aux côtés de membres du peuple kanak de Nouvelle Calédonie, la délégation autochtone est prête à faire entendre sa voix, unie par leur volonté commune de réconcilier les avancées de la recherche scientifique mondiale et le respect de leurs droits fondamentaux. En parallèle des délibérations onusiennes, de bonnes pratiques sont proposées pour protéger les savoirs traditionnels contre la biopiraterie. La consultation apparaît alors essentielle pour impliquer les détenteurs de ces connaissances dans les processus d’utilisation future de leur savoir et leur permettre d’accorder leur consentement préalable libre et éclairé.

Forte de son statut consultatif aux Nations Unies et au Conseil des Droits de l’Homme, la Fondation a soutenu cette prise de parole des premiers concernés et partage depuis 1991 sa tribune avec celles et ceux qui n’ont pas voix au chapitre !