Stévia, vers un accord de partage des avantages
En novembre 2015, un rapport intitulé Stévia, une douceur au goût amer était publié par Public Eye (anciennement la Déclaration de Berne), CEIDRA, Misereor, Pro Stevia Switzerland, SUNU et l’Université de Hohenheim. Ce rapport montrait que la commercialisation des édulcorants dérivés de la stévia violait le droit des peuples autochtones et se basait sur un marketing mensonger, et qu’un recours controversé à la biologie de synthèse était envisagé.
Un nouveau partenaire, la Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés, a depuis rejoint la coalition et a traduit le rapport en français. Le rapport Stévia, une douceur au goût amer démontrait que ni les Guaranis (Paî Tavyterâ et Kaiowa), qui ont découvert les propriétés édulcorantes de la stévia, ni le Paraguay ou le Brésil, pays d’origine de la plante, ne reçoivent la part juste et équitable des avantages résultant de la commercialisation des glycosides de stéviol.
Dans ce rapport de suivi, la coalition d’organisations à l’origine du rapport initial souhaite actualiser les informations relatives à différents domaines : les communications avec les entreprises suite à la publication du rapport, les revendications des Guaranis, les nouveaux développements du cadre juridique et la voie à suivre.