Le cas de biopiraterie du Couachi en Guyane
En 2015, la Fondation Danielle Mitterrand s’est opposée à un brevet de l’Institut de Recherche pour le Développement. Ce brevet porte sur les propriétés antipaludiques de la plante Quassia Amara identifiées en Guyane grâce à l’apport de savoirs traditionnels. Il constitue un cas flagrant de biopiraterie.
Par ce brevet, l’institut de recherche s’approprie des savoirs médicinaux et ne reconnait pas l’apport des populations autochtones et locales. En 2018, l’Office Européen des Brevets, chargé de trancher l’affaire, a considéré de manière surprenante le brevet comme valide. Cette décision montre à quel point les droits des peuples autochtones sont aujourd’hui encore loin d’être respectés.
La Fondation Danielle Mitterrand a porté un recours contre cette décision qui, nous l’espérons, permettra de révoquer ce brevet biopirate.