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Notre politique de soutien

« Donner vie aux utopies » : c’est la priorité que s’est donnée la Fondation Danielle Mitterrand.

Pour soutenir ces nouveaux mondes qui émergent, les mettre en lumière, contribuer à des récits transformateurs. Pour décloisonner et créer de nouvelles alliances entre alternatives et résistances, entre différentes cultures de lutte et d’organisation, différents territoires et différentes générations. Pour inspirer partout où nous sommes des transformations de nos pratiques et imaginaires. Pour affiner nos réflexions stratégiques.

La Fondation Danielle Mitterrand souhaite ainsi soutenir les initiatives participant à une métamorphose radicale du monde, c’est-à-dire entraînant une transformation individuelle et collective de nos modèles de société en traitant les problèmes à leurs racines. Elle le fait dans la limite de ses capacités humaines et financières.

Quels types de soutiens sont possibles depuis la Fondation ?

La Fondation agit de plusieurs façons – le soutien financier n’est qu’une de nos modalités de partenariat, parmi d’autres. A travers des échanges avec les acteur·ices concerné·es, l’équipe vise à une compréhension mutuelle des approches et une co-construction des visions et actions.

Selon quels critères sont prises les décisions ?

La Fondation soutient des initiatives

  • portées par les habitants des territoires concernés qui permettent de renforcer leur capacité d’action et leur autonomie, afin de leur apporter des améliorations concrètes. Ils peuvent permettent aux personnes dont la voix est trop souvent ignorée ou dévalorisée de se faire entendre.
  • qui adoptent une méthode de travail originale, alternative, cohérente avec leurs objectifs. Les projets doivent avoir une vision systémique des problèmes traités et être porteurs de propositions, d’actions positives. Ils doivent avoir la capacité d’inspirer le changement et de stimuler la réflexion, notamment dans le cadre des travaux de la Fondation Danielle Mitterrand.
  • qui sont cohérentes avec le projet politique de la Fondation et peuvent interagir avec d’autres actions menées ou accompagnées par l’équipe au sein des programmes « Vivant et Commun(s) » et « Alternatives démocratiques et commun(s) » permettant de les renforcer encore et de créer un réel effet levier.
  • qui, en raison de leur caractère émergent et/ou radical sont peu appuyés par les bailleurs traditionnels et ont une capacité limitée à lever des fonds.
  • L’action peut être portée par toute structure à but non lucratif (collectifs, associations, ONG, communautés locales organisées…). La priorité sera donnée à des propositions émanant directement des populations locales concernées.
  • Les actions soutenues peuvent se situer en France, ou dans les régions du monde avec lesquelles nous travaillons de façon privilégiée (Kurdistan, Nord Est Syrien, Liban, Guyane, Chili).

La Fondation ne soutient pas

  • Les projets purement techniques qui ne s’inscrivent pas dans une démarche « politique » et qui n’ont pas d’approche systémique face aux problèmes identifiés.
  • Les projets de terrain qui ne sont pas portés par les habitant·es des territoires concernés.
  • Les projets en grande partie soutenus ou financés par d’autres fondations ou bailleurs
  • Les projets portés par une seule personne, par des structures à but lucratif ou des institutions publiques.
  • Les projets visant à acquérir des terres, des infrastructures ou des habitations, sauf exception
  • La reconduction d’un projet existant, sans changement (d’échelle, d’approche, de vision).
  • Les luttes ou résistances qui n’intégreraient pas de propositions d’alternatives concrètes.

Comment sont prises les décisions d’engager un soutien

La Fondation reçoit actuellement plus d’une centaine de propositions chaque année et n’est pas en capacité de soutenir toutes les sollicitations reçues. Toutes les sollicitations passent par une étape de sélection