Les projets Porteurs d’Eau représentés à Marseille
02.04.2012
La Fondation France Libertés poursuit depuis 25 ans son choix d’agir sur le terrain en soutenant les populations dans leurs efforts pour obtenir un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement. Pour que le droit à l’eau devienne effectif et que ce « Bien commun de l’Humanité et du Vivant » ne soit plus considéré comme une marchandise, le mouvement des « Porteurs d’Eau » a été créé en 2006. France Libertés soutient ce mouvement et, suite à l’appel à projets lancé il y a deux ans, co-finance 13 projets répartis sur les 4 continents.
Les événements du mois de Mars 2012 ont été l’occasion de convier les représentants de ces projets ambitieux pour valoriser leur travail sur le terrain et porter leur message. C’était aussi l’occasion pour 12 des 13 porteurs de projets de se rencontrer et d’échanger.
Au cours des deux journées Eau, Planète et Peuples (EPP), la participation des Porteurs d’eau a été notablement active. C’est dans un esprit de convivialité qu’ils ont pu animer des ateliers, intervenir, tenir des stands et participer aux débats et à la rédaction de la déclaration finale de la société civile.
Le Forum Mondial de l’Eau (FME) a aussi été l’occasion pour certains Porteurs d’eau de présenter leurs projets à de nouveaux publics dans le village des solutions. Notons la participation active du Katosi Women’s Fund (KWDT), co-présidé par Margaret Nakato et co-financé par France Libertés, qui s’est vu remettre le troisième Grand Prix Mondial de Kyoto pour l’Eau. Ce prix récompense une personnalité ou une organisation dont les activités sur le terrain ont contribué à la résolution d’importants problèmes d’eau, rencontrés par les communautés et les régions.
Remise du Grand Prix Mondial de Kyoto pour l’Eau
Lors du Forum Alternatif Mondial de l’Eau (FAME), nos partenaires ont également participé de manière très active. L’intervention de Daniel Moss, de l’organisation On the Commons, a présenté des études de cas de gestion citoyenne de l’eau aux Philippines, en Australie, en Inde et aux Etats Unis. De même, Mourik Bueno de Mesquita a eu l’occasion de mieux faire connaître son projet Péruvien et de sensibiliser sur les problématiques posées par l’extractivisme.
Ces événements marseillais ont permis à France Libertés de réunir et de rencontrer ses partenaires. Les discussions ont été constructives tout au long de la semaine et les barrières de langues se sont rapidement effacées au profit de la construction d’un message commun. Traduit en 5 langues, ce message a été relayé sur des banderoles qui ont servi pour la manifestation du 17 mars.
A l’issue de la semaine, une dernière rencontre entre les partenaires a permis d’apporter des conclusions et surtout d’imaginer des perspectives d’évolution pour ces partenariats projets. La création d’un réseau de réflexion pourrait être à l’avenir une source de valorisation de ces échanges et à terme, une contribution essentielle au changement pour une société plus juste et plus respectueuse des écosystèmes.
