France Libertés de retour à Genève
05.03.2013
Comme chaque année, France Libertés défend, au sein des Nations Unies, les droits des populations autochtones à disposer de leurs richesses
La 22ème session a débuté le 25 février et se terminera le 22 mars. Les suivantes se tiennent en juin et septembre.
Le Conseil des Droits de l’Homme
Pour rappel, le Conseil des Droits de l’Homme est un organe des Nations Unies créé en 2006 (en remplacement de la Commission des Droits de l’Homme) qui regroupe 47 Etats membres élus pour un mandat de 3 ans avec pour objectif de renforcer la promotion et la protection des droits humains partout dans le monde. Les situations de violations des droits humains dans les pays y sont présentées ; des recommandations sont ensuite formulées pour y remédier.
Divers outils complètent le travail du Conseil des Droits de l'Homme : procédures spéciales (rapporteurs spéciaux, experts indépendants, représentants spéciaux), examen périodique universel (étude périodique de la situation des droits humains pays par pays), ou encore commissions d’enquête internationale.
France Libertés au Conseil des Droits de l'Homme
Le travail de France Libertés se concentre sur les sessions tri-annuelles du Conseil des Droits de l'Homme où la fondation expose sous différentes formes les situations de violations des droits humains, que ce soit à l’écrit ou à l’oral devant les représentants des Etats présents à Genève. A l’occasion de cette session, France Libertés a soutenu diverses causes : le droit à l’eau et à un environnement sain à Caimanes au Chili, le droit à l’eau à Cajamarca au Pérou, le droit des peuples à disposer de leurs richesses pour les Mapuche du Chili ou encore pour les populations Jumma du Bangladesh, les droits humains des Moudjahidin du Peuple ainsi que des nomades tibétains, les droits humains et le droit à l’autodétermination au Sahara Occidental.
France Libertés a également organisé une conférence sur la situation dans le camp de Liberty (précédemment à Ashraf) en Irak ou de nombreux Moudjahidin du Peuple (opposants au régime iranien) sont parqués sans aucune assistance sécuritaire ni sanitaire.
La fondation se mobilise non seulement à Genève mais également à Paris pour défendre les droits des peuples à disposer de leurs ressources naturelles.
Ci-dessous, les textes déposés par France Libertés lors de cette 22ème session du Conseil des Droits de l’Homme.
Télécharger les déclarations:
Le droit à l’eau au Pérou: Un droit toujours revendiqué face à l’industrie minière
Violations des droits des peuples indigènes au Bangladesh : le cas des Jumma