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80% de la biodiversité mondiale restante se situe sur le territoire de peuples autochtones, qui représentent seulement 4% de la population mondiale. Le mouvement climat ne peut pas se passer de tels allié.e.s – mais comment collaborer ?

L’idée de l’événement est de mettre en avant les droits des peuples autochtones en lien avec les enjeux climatiques.

Au-delà de la nécessité de donner plus de visibilité aux luttes autochtones pour des raisons de dignité humaine, notamment dans un contexte post-colonial, il est de plus en plus pertinent de les lier aux dérèglements climatiques. Les populations autochtones se présentent comme celles cohabitant le plus pacifiquement avec le vivant, étant souvent désignées comme des « gardien.ne.s de la nature ». Malgré la diversité de ces populations, ces luttes pour leurs existences se déploient au niveau international et leurs représentant.e.s investissent l’ONU et son dehors. Leurs propositions sont une véritable alternative aux positionnements dominants menant au dérèglement climatique, d’où l’intérêt d’établir des convergences avec les mouvements climat – mais comment faire ?

Intervenant·es

  • Juan Pablo Gutierrez, professeur en études décoloniales et délégué du peuple Yupka.
  • Mutesi Van Hoecke, doctorante en écologie décoloniale et activiste climat.
  • Envol Vert, association travaillant sur des pratiques d’agriculture et de reforestation avec diverses communautés locales.
  • Jiboiana, association de solidarité avec les peuples autochtones.

La soirée sera animée par Mathilda Lorkin, créatrice du podcast Terra Nullius sur les droits des peuples autochtones en droit international de l’environnement.

Cet évènement est organisé par le collectif COP, regroupant le RESES, Climates et les Jeunes Ambassadeurs Climat.

Informations pratiques

Le vendredi 26 janvier de 19h à 20h30

A l’Académie du Climat, Salle des Mariages
2 place Baudoyer, Paris 4e