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Un nouveau cycle de conférences invite des anthropologues à rendre compte de la façon dont les peuples autochtones de diverses aires géographiques font face aux conséquences de l’activité humaine sur la Terre et son atmosphère. 

Première conférence

« Cette séance inaugurale du cycle de conférences « Les peuples autochtones et l’anthropocène » accueille l’anthropologue Philippe Descola. Il a développé une anthropologie des relations entre humains et non-humains, en s’appuyant sur un long travail de terrain effectué, avec l’anthropologue Anne-Christine Taylor, en haute Amazonie équatorienne auprès des Achuar.

Dans bien des parties du monde l’usage d’un territoire est dépendant d’une foule de non-humains dotés d’une puissance d’agir autonome et avec lesquels les humains doivent composer – divinités, esprits, génies, ancêtres, montagnes, animaux, météores. Le rapport politique à la terre y diffère de celui qui nous est familier, soit parce que les non-humains sont des agents sociaux à l’intérieur d’un collectif englobant, soit parce qu’ils sont vus comme des sujets agissant dans leurs propres collectifs. Des exemples à méditer pour un traitement de la Terre moins destructeur et moins anthropocentré. »

Infos pratiques

Mardi 23 janvier de 18h30 à 20h au petit auditorium de la Bibliothèque nationale de France – François-Mitterrand, Quai François-Mauriac, Paris 13e. Entrée Est, face à la rue Émile Durkheim.

Cycle de six conférences du 23 janvier au 11 juin 2024. L’accès aux conférences est libre et gratuit.